Jusqu’au début du XIXe siècle, seuls les amateurs fortunés pouvaient s’offrir ce légume raffiné et fort cher. L’asperge commencera à se démocratiser à cette époque, lorsque les cultures se répandirent en région parisienne d’abord (prés d’Argenteuil, Bezons et Epinay), puis dans le val de Loire dans les années 1870. Enfin, elle allait conquérir l’Aquitaine, la Provence et le midi de la France, aujourd’hui autres grandes régions de production.
L’asperge verte : C’est la plus commune. Elle pousse à l’air libre et doit sa couleur à son exposition au soleil.
L’asperge blanche : Contrairement à l’asperge verte, l’asperge demeure blanche uniquement si elle est protégée du soleil. Plus difficile à cultiver, il faut buter la terre tous les jours, c’est-à-dire la recouvrir de terre pour la faire pousser à la noirceur. Elle requiert des soins constants qui justifient son prix et sa qualité.
L’asperge violette : C’est une asperge blanche dont on laisse le turion percer le sol légèrement.
L’arôme de l’asperge verte est plus intense que celui de l’asperge blanche et son goût est plus fort et légèrement sucré. Le goût de l’asperge blanche est plus raffiné avec un arrière-goût de noisette.
Pour en reconnaître la fraîcheur, il suffit de casser un petit morceau de tige. La cassure devra être nette et laisser aussitôt apparaître un jus transparent qui couvrira la plaie.